Application du droit animal comme sujet et non comme objet-meuble. Elaboration d’un code pénal aux atteintes à l’intégrité des animaux. Criminalisation de l’abandon des animaux de compagnie.
Soutien aux SPA et leurs refuges. Développement de solutions palliatives aux euthanasies en refuges (Fermes d’accueil des animaux,...)
Arrêt des pratiques de chasse réputées cruelles (chasse à la glue,…). Suppression des dérogations afférentes.
Protection des animaux en voie de disparition et maintien des politiques de réintroduction d’animaux sauvages tels le loup ou l’ours avec mise en place des méthodes couronnées de succès en Italie et en Espagne notamment.
Interdiction des spectacles mettant en scène des massacres d’animaux (corridas, combats de coqs, etc.). La mise à mort pour divertissement des animaux est criminalisée.
Autorisation d’accès a priori des bâtiments publics aux animaux de compagnie (selon une nomenclature définissant les animaux dits de compagnie)
Criminalisation du commerce d’espèces rares ou en voie de disparition.
Baisse de TVA ou incitation fiscale favorable aux établissements d’activités équestres, fermes animalières et parcs zoologiques éthiques. Afin d’éviter les effets pervers d’une pénalisation des zoos carcéraux ou de l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques, leur non-renouvellement est préconisé. En conséquence, les animaux sauvages sont conservés dans les zoos et les cirques jusqu’à leur mort naturelle.
Abolition des expérimentations animales basées sur des méthodes d’investigations barbares.
Politique de modération de l’alimentation carnée.
Il n’est pas le lieu ici de statuer définitivement sur les thèses végétariennes, végétaliennes et véganes qui prônent l’éradication de l’alimentation carnée. Pour autant, la diminution de ce mode alimentaire est bénéfique pour l’environnement et évidemment pour les animaux, d’où l’incitation nécessaire à sa modération.
Redéfinition des normes d’élevage afin de garantir de meilleures conditions de vie aux animaux respectant leur dignité et leur bien-être, et favoriser l’élevage de plein air et extensif. Interdiction des fermes dites "mille vaches" et autres hangars d’élevages de volailles ou de porcs en batterie.
Modification des normes d’élevage piscicole, notamment à propos de la densité de poissons dans les nasses et bassins.
Renforcement des contrôles (Vidéosurveillance dans les abattoirs) dans tous les abattoirs et mise sous tutelle d'état des abattoirs coupables d’infractions constatées à la loi relative au respect de l'animal.
Obligation d’étourdissement préalable à l'abattage de tous les animaux d’élevage. Bannissement des pratiques de mise à mort selon le rituel hallal ou cacher.
Mise en place d’une taxe ou interdiction sur tous les produits d'importation issus de l’élevage ne respectant pas des normes sanitaires au moins aussi strictes que celles de notre pays.
Autorisation pour les éleveurs de pratiquer l’abattage dans leur propre ferme ou de développer le système d’abattage itinérant dans les fermes afin de promouvoir les circuits courts, le tout sous maintien des contrôles sanitaires et de réduction des souffrances animales.