Mais revenons à notre question : de quoi est faite cette fatalité qui semble aspirer inexorablement le pays vers le bas ?

Il est tant qu’un jour, un mouvement politique mette les pieds dans le plat.

La réponse à cette question est simple. Nous en avons tous entendu parler. Vous savez ! Cette loi dite Pompidou-Giscard votée en Janvier 1973. Souvenez-vous ! Un an plus tard, la France signait son premier budget en déséquilibre, les premières lignes de dette apparaissaient à France Trésor (ça ne s’appelait pas encore comme ça). A l’époque, ce n’était pas bien grave. La France avait toujours équilibré ses budgets et l’affaire n’était que passagère.

Chers concitoyens, si vous n’avez aucune appétence pour la chose politique, et encore moins pour l’économie, il vous faut malgré tout retenir un fait et un seul, et ne jamais l’oublier : la Loi Pompidou-Giscard de 1973 a signé l’arrêt de mort de la souveraineté française et de toutes les innombrables victimes qui s’en sont suivies – morts, malheur et misère -.

Cette loi édicte que la France ne pourra plus jamais battre monnaie et ne pourra plus se financer auprès de la Banque de France, et devra obligatoirement emprunter aux banques privées un argent qu’elles créent à partir de rien. Un hara-kiri inconcevable mais qui pourtant a été validé par un acte de pure forfaiture de nos élus. Avant l’argent ne coûtait rien (la valeur de notre travail) et était mis à disposition sans intérêts ; depuis l’argent doit être remboursé contre intérêts.

Depuis la France a payé en intérêts de dette aux banques privées l’équivalent des 3/4 des sommes empruntées sans avoir seulement commencé à rembourser le capital (la somme empruntée). Précisons que si la dette publique (celle que nos politiciens affichent) a atteint les 2 400 Milliards d’€, toutes les dettes françaises cumulées (dette des entreprises, dette extérieure, dette des ménages, dette hors bilan, etc.) atteignent en fait les 13 000 Milliards d’€ ! (voir Chapitre Financement du Programme).

Question : à combien s’élèvent les intérêts siphonnés par les banques par an ? Et quand et comment la France pourra apurer sa dette quand on sait que le déficit moyen du budget de l’État est de 100 Milliards chaque année ?… On a le droit d’y ajouter la fraude et les optimisations fiscales… Vous avez 4 heures. Réponse en fin d’avant-propos.

Voilà comment les Trente Glorieuses et les Jours Heureux ont pris fin. Tout le reste n’est que conséquences. De la dégringolade financière aux multiples reculs de notre qualité de vie, de notre pouvoir d’achat, de nos services publics, de nos protections sociales, de nos libertés individuelles, jusqu’à notre joie de vivre.

Tous les pays de la planète – à part une dizaine – se sont soumis au diktat monétaire des banques privées (consortium de banques centrales) et, dès lors, une guerre économique sans précédent fait rage faisant bien plus de morts encore que les totémiques guerres mondiales du XXème siècle. Tous les peuples du monde sont entraînés dans un flot tumultueux, vomi par les banques et leurs acolytes du monde de la finance. Et tous leurs élus complices – sciemment ou par vacuité morale - maintiennent leur peuple dans ce flot sans qu’il puisse s’en extraire.

Pourtant, la berge calme est accessible ; encore faut-il que ces peuples le sachent et qu’ils se donnent les moyens d’y accoster. Voilà ce que nous proposons pour le peuple français : un moyen de rentrer au port… en espérant que l’exemple soit suivi par tous les autres.