Assurer l’égalité devant l’école
Par principe, la gratuité de toute la scolarité est réelle (y compris cantine, transport, manuels scolaires, fournitures sans marques et activités périscolaires) jusqu’à la fin du secondaire et dans toutes les filières universitaires publiques.
Promotion de la mixité sociale sans recours forcé à "l’exil" des élèves loin de leur domicile par une politique apaisée de carte scolaire. Les bénéfices attendus d’une telle politique doivent passer par la politique sociale de la ville et non par la mise à contribution de nos enfants qui n’ont pas à subir les défaillances de la société. Les mairies doivent répartir de façon équilibrée les logements sociaux autour des différentes écoles primaires de la commune afin d’enrayer la création de ghettos scolaires.
Affectation d’enseignants expérimentés dans les quartiers "populaires" avec dotation de primes.
Augmentation des aides financières aux étudiants pour l’installation, le logement, la mobilité et la culture.
Une attention particulière est portée sur les problématiques de logement des étudiants. Restauration des cités U, augmentation du nombre de logements CROUSS par une politique d’incitation fiscale auprès des loueurs.
Développement de l’Assistance Sociale dans l’enseignement supérieur. Les affaires de prostitutions étudiantes ne doivent pas être la conséquence de manque de moyens financiers. L’attention prêtée aux élèves des premiers cycles ne doit pas être rompue dès lors que l’élève devient étudiant. Les petits boulots exercés par les étudiants ne doivent être justifiés que par l’amélioration de "l’ordinaire" sans devenir une nécessité impérative.
Objectif d’éradication de l’illettrisme et développement de l'alphabétisation (Plus de 2 millions de personnes sont illettrées en France). Développement des structures d’alphabétisation et des cours de langue française pour les personnes non-francophones.
La participation au financement des voyages scolaires se fait sur le modèle des prestations sociales en CE : au prorata des revenus du foyer parental.
Fin de la paupérisation du corps enseignant et du maintien de la précarité des enseignants-chercheurs. Titularisation massive des différents personnels vacataires à la merci des recteurs et des présidents d’Université.
Instauration d’un salaire (avec cotisation retraite) à destination des étudiants en master et des doctorants.
Hors cursus d’apprentissage en alternance, toute présence d’élève en entreprise fait l’objet de dispositions d’incitation pécuniaire auprès de l’entreprise hôte par une exonération partielle de charges à définir à mesure de la convention concernée.
Un stagiaire ne peut en aucun cas remplacer un emploi ni à temps plein ni partiel. Le stagiaire est un observateur actif dont la participation n’a pour seul objet l’acquisition d’expérience et ses objectifs de formation. Le stagiaire est toujours en "doublure" avec un salarié et n’est autonome en aucune tâche.
L’Enseignement National prend à sa charge toute assurance nécessaire à la couverture de risques potentiels au sein de l’entreprise et sur les trajets domicile/entreprise.
L’enseignement en France est laïc et répond au principe d’égalité. En conséquence, l’État se doit d’offrir des prestations équivalentes aux élèves en matière de programmes et de moyens. Ainsi le financement public rémunère les enseignants et entretient les locaux et, plus largement, il alimente le budget de fonctionnement de tous les établissements homologués.
Les établissements privés, confessionnels ou pas, dispensent leur enseignement spécifique grâce aux participations financières des familles sans que leur spécificité ne porte préjudice au cadre général de l’Enseignement national tel qu’il est dispensé dans le public.
Le respect du principe d’égalité est régulièrement contrôlé par l’académie du point de vue des programmes et par le rectorat du point de vue de la contingence administrative.
Afin de proscrire le clientélisme électoral, aucune subvention issue des collectivités locales n’est admise.
L’Enseignement national est doté d’un conseil qui veille à l’indépendance et à la neutralité de l’enseignement où les programmes sont libérés de l’influence du monde économique et du consumérisme. Ce conseil est constitué de membres issus des communautés littéraire, scientifique et éducative. L’Histoire est notamment débarrassée de tout dogmatisme.
Le Code de l’Enseignement est simplifié et rationalisé.
Promotion active de la francophonie. Incitation à l’emploi de mots français.
Ouverture à la diversité des cultures du monde à travers un enseignement ouvert culturellement afin de rééquilibrage de l’acculturation anglo-saxonne.
Mise en œuvre d’une politique de décrochage de l’apprentissage systématique de l’anglais.
Suppression du partenariat entre Microsoft et l’Enseignement National. Promotion du logiciel libre afin que les élèves sortent de l’acculturation des logiciels dominants et que le service public français ne soit pas mis en situation de VRP de fait de multinationales privées.