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Conditions Générales d'Utilisation

Financement

du Programme

                                                                                                         

Introduction

Alors que l’État, par les budgets qu’il fait voter, perd 100 Milliards d’€ chaque année (le fameux déficit) et qu’il est censé crouler sous une dette de plusieurs milliers de milliards d’€, il est sans doute inepte de parler de financement d’un programme politique.

Pourtant, les politiques restent capables, avec un aplomb défiant tout sens des réalités, d’utiliser le vocable "financement de programme". Soit ils sont incompétents par ignorance et/ou par aveuglement, soit ils se moquent du monde… ou les deux.

Car parler de financement de programme et de gestion de l’économie de la France sans remettre en cause de fond en comble le système financier auquel elle s’est soumise, est une pure ineptie. Usant de propagande, et de la naïveté des concitoyens, une caste d’hommes en costard-cravate, et de femmes du même acabit, veut nous faire croire depuis 50 ans qu’on peut remplir une belle assiette de mets frais et abondants au milieu d’un désert de sable, aride s’étendant à perte de vue.

Il est temps de poser rationnellement les choses.

Parlons du nerf de la guerre… et de la Dette. Nous affirmons et démontrons ici que le redressement des finances du pays est possible ainsi que le financement de toutes les mesures affichées dans notre programme... à condition de renverser la table.

Contre toute attente, la solution est simple.

A toutes et à tous, nous vous demandons de laisser de côté ce que vous savez ou croyez savoir de l’économie et de la finance. Ces matières sont non seulement complexifiées à loisir par les soi-disant sachants, avec la complicité des médias, mais font aussi l’objet d’une omerta organisée dès l’école pour que personne ou presque ne soit édifié sur ce que sont vraiment l’argent et la monnaie.

Malgré cela, des livres entiers sont consacrés à la question de la création monétaire. Nous allons tenter en quelques lignes d’exposer le problème et ce qu’il implique.

Pour commencer, parlons de l’argent non pas comme contre-valeur pour acheter quelque chose mais  parlons de la valeur même de l’argent. D’où vient-il, comment est-il créé et par qui ?

D’abord l’argent est une vue de l’esprit qui consiste à accorder de la valeur à quelque chose qu’on appelle aussi monnaie. Et parce qu’elle circule de poches en portefeuilles, de mains en tiroirs-caisses, on pense que cette vue-de-l’esprit a pris corps au travers de pièces et de billets.

Sachez d’abord que seuls 5 % de cette vue-de-l’esprit est concrétisée sous forme de "liquidité". 95 % du reste de l’argent du monde est répertorié sous forme de lignes de code dans des livres numériques détenus par les banques.

Lesquelles banques se sont accaparé le pouvoir de création monétaire qui, auparavant, était dévolu aux Etats. Ainsi les banques privées accumulent auprès des Etats (et de tous) des dettes (qui sont autant d’actifs pour elles) augmentées d’intérêts qu’elles perçoivent sur des "vue-de-l’esprit" qu’elles ont créées à partir de rien – ex-nihilo -. Quel beau métier !!

Concrètement, quand vous empruntez, les banques vous demandent de lui rembourser, en sus du principal, de l'argent qui n'existe pas : les intérêts.

S'enclenche alors un cycle infernal de compétition mortifère entre tous les emprunteurs de la planète - citoyens, entreprises et Etats - pour satisfaire à cette logique absurde de devoir rembourser de l'argent qui n'existe pas (les intérêts) - puisque non créé. Ce qui, macro-économiquement, induit que la Dette est irremboursable et faite pour ne jamais l'être.

Auparavant, les Etats créaient eux-mêmes la monnaie sans avoir à la rembourser, ni à s'astreindre à versement d' intérêt. La seule règle était que la quantité de monnaie produite devait correspondre à peu près à la création de richesses du pays, équilibre indispensable pour contrôler l'inflation ou la déflation (le niveau des prix, donc la fluidité des échanges).