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Politique Etrangère et Défense Nationale |
L’armée est garante de l’intégrité du territoire (et des réseaux électroniques nationaux). Elle est aussi, en dernier ressort, garante du respect de la Constitution Française et la protection du peuple.
Réécriture du Livre Blanc notamment au sujet de l’intégration de l’armée française au sein de l’OTAN et de l’Europe, de ses missions extraterritoriales et des collaborations militaro-industrielles avec ses voisins européens.
Politique de Défense
Retrait des troupes françaises des théâtres d’opération où les intérêts stratégiques de la France ne sont pas directement menacés.
Toute intervention de l’armée française à l’étranger doit être soumise par l’exécutif au parlement afin de recevoir son aval.
Si le délai de l’intervention projetée le permet, et même suite à l’accord du parlement, organisation d’un référendum national pour toute intervention militaire d’ampleur et de longue durée même demandée par l’ONU. La décision du peuple français prime sur toute institution internationale.
Renégociation des accords de coopération militaires et de défense liant la France à ses anciennes colonies africaines, en vue de permettre aux pays concernés d'assurer leur défense de manière souveraine.
Toute présence de troupes françaises à l’étranger doit aussi être validée par les autorités du pays concerné et n’avoir d’autre objectif que les missions désignées par ladite autorité. Ces missions sont réputées être des missions de maintien de l’ordre et de protection de sites sensibles (patrimoine industriel, culturel). Le maintien de l’ordre auquel participeraient les troupes françaises ne s’envisage que dans un cadre de protection des civils et non dans un cadre conflictuel où les troupes françaises opteraient pour défendre ou appuyer un camp au détriment d’un autre. La neutralité est la règle. Si cette règle n’est pas possible en pratique les troupes doivent se retirer et se limiter à la protection des civils et des ressortissants étrangers en péril.
Mise en adéquation de la politique de Défense avec les pays alliés diplomatiquement et commercialement notamment autour de l’espace méditerranéen et l’Afrique francophone (Maghreb, Machrek et Sahel).
Economie et défense
Moratoire des ventes d’armes à l’export. La France doit avoir pour objectif que son économie puisse se passer du commerce d’armement.
Tout marché d’armement s’envisage auprès de pays uniquement préoccupés par la défense de leur territoire et de leur population. Les armes françaises n’alimentent pas des pays aux intentions belliqueuses.
Tout marché d’armement est rompu vis à vis de pays non démocratiques.
La production d’armement est nationale et ne souffre aucune sorte d’immixtion d’intérêts privés.
L’apport technologique par des parties tierces privées ne se fait que par échange commercial sans confusion avec les intérêts des parties tierces.
Les brevets militaires sont inaliénables.
Souveraineté militaire
Abandon de tout projet de participation de la France à la création d’une armée européenne.
Sortie de l’OTAN et indépendance de la France vis-à-vis de toute alliance militaire permanente.
Production d’un matériel d'intervention 100% français.
Maintien de la dissuasion nucléaire française et de ses vecteurs de déploiement. Développement de la défense antimissile balistique.
Nationalisation de toutes les entreprises intervenant dans la production d’armes et les déclarer d’intérêt vital : Giat Industrie, Nexter, les branches armement de Renault Truck Défense, Groupe Airbus, Thalès et Safran… et par voie de conséquence interdire toute privatisation dans le secteur de la Défense et de la Sécurité nationale.
Maintien du Programme Scorpion dans le giron de l’Armée Française (guerre numérique) qui prévoit l’intégration de drones et de robots dans le système de combat, la communication avec le combattant débarqué et la gestion de la multiplication des capteurs.
Retour sur le remplacement du fusil d’assaut Famas G2 français par le HK allemand.
Démantèlement de KNDS (KM et NEXTER Defense Systems), résultat de l’alliance entre Krauss-Maffei Wegmann et Nexter, les deux principaux constructeurs européens de systèmes terrestres militaires, basés en Allemagne et en France dont le siège est basé à Amsterdam.