Menu

La doctrine de la Police française est changeante au gré de ceux qui la dirigent. Celle-ci doit être définitivement et prioritairement orientée sur la protection de la population. Elle s’établit autour du respect des citoyens et doit cultiver un a priori favorable envers eux. La Police est dévolue au maintien de la paix civile.

Les situations de "crise", lors des interventions des Forces de l’Ordre, doivent en premier abord s’orienter vers la recherche de toute solution possible pour les désamorcer. Les Forces de Police doivent s’ouvrir à la compréhension des désarrois qui se manifestent lors de ces interventions. Au regard des souffrances sociales qui sont souvent à l’origine de la plupart de leurs déplacements quotidiens, les policiers doivent aussi laisser s’exprimer leurs sentiments de compassion et juger en leur âme et conscience de la tolérance que mérite telle ou telle situation.

Passé ce premier degré de tension, les actes de coercition, s’ils sont nécessaires, doivent être strictement proportionnés et dénués de toute réaction passionnelle des policiers en réaction aux incartades des interpellés au cours des opérations. Les insultes et gestes déplacés doivent être ignorés lors des interventions mais pourront être retenus à l’encontre des contrevenants, une fois qu’ils sont mis hors d’état de nuire.

Pour la transparence des process d’intervention, le port de caméras est généralisé en nombre raisonnable et suffisant. Les supports d’enregistrement sont collectés dès la fin de l’opération sans qu’il soit possible à l’équipe d’intervention d’y accéder.

Un récépissé de contrôle d’identité ou d’intervention est remis à l’issue de toute prestation de police.

Toute intervention à l’initiative de policiers doit se faire dans le respect et en connaissance des droits fondamentaux de liberté de circulation, d’expression, de manifestation des citoyens.

Nulle injonction de nature discriminatoire (politique, religieuse, raciale,…) ne peut être donnée aux Forces de l’Ordre par une quelconque autorité hiérarchique.

Nulle appartenance à une faction politique, religieuse, à un genre, à une communauté, à une mouvance culturelle, religieuse, sociale ou militante ne peut justifier par sa seule présence ou expression une intervention de la police.

Suppression des armes militaro policières telles les LBD et les grenades de désencerclement.

Audit sur la nature des substances contenues dans les munitions lacrymogènes et bannissement des additifs au cyanure qui altèrent dangereusement la santé des personnes exposées.

Instauration d’une politique de désescalade lors des opérations de maintien de l’ordre.

Interdiction de déploiement de nasses policières s’il n’est pas motivé par un ordre d’interpellation lui-même motivé.

Abolition des lois liberticides qui impactent l’ensemble de la population au motif de la lutte anti-terroriste, anticasseurs, contre les migrations illégales ou d’impératifs sanitaires. Ces motifs sont dévoyés, instrumentalisés au profit d’intentions politiques qui ne relèvent d’aucune façon du triptyque Liberté Egalité Fraternité.

Légalisation du cannabis et des drogues dites "douces" afin de saper le trafic illégal et de libérer les Forces de Police de la charge de cette traque chronophage, vaine et inutile.

Sensibilisation et formation des policiers à la maltraitance envers les femmes pour une meilleure prise en charge et une meilleure réactivité sur le terrain.

Sensibilisation et formation des policiers à la maltraitance des enfants.

Sensibilisation et formation des policiers à la détresse sociale et au désarroi psychique des populations défavorisées.

Sensibilisation et formation des policiers à la maltraitance des animaux.

Les lois, décrets, circulaires et règlements sont conçus parfois (forcément) hors contexte. Les décisions de terrain doivent se prendre à l’aune première du principe "la liberté des uns s’arrête où celle des autres commencent". Ainsi les chefs de groupe d’intervention (plus hauts gradés) sont dotés d’une latitude de jugement au regard des situations rencontrées sur le terrain. En conséquence, leur responsabilité est engagée et de ce fait, ils sont nantis d’une prime d’intervention.

Fin de la politique du chiffre. L’évaluation des périmètres de police et de leur activité se fait ni en considération de la baisse ou de la hausse du nombre d’intervention, du nombre des délits ou des crimes. Un indice de Quiétude Publique sera construit en fonction de critères qualitatifs.

Fin de la prime à la contravention et réorientation de l’argent de ces primes non distribuées vers des hausses de salaires.