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Revalorisation de l'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH).

Indexation de l'AAH sur l’indice des prix à la consommation hors tabac (INSEE).

Titularisation et recrutement en nombre suffisant des personnels d’accompagnement des élèves en situation de handicap (AESH).

Reconnaissance par la CPAM (Assurance Maladie) de toutes les maladies et pathologies reconnues par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) (ex : Fibromyalgie, SEP, maladie de Lyme, pathologies rhumatismales, etc...)

Attribution de l’ALD (Affection de Longue Durée) pour toute maladie INVALIDANTE et reconnue comme telle par l’OMS.

Uniformisation des critères de prise en charge entre les départements ("nous ne sommes pas plus ou moins invalide d’un département à l’autre").

Coordination entre le médecin conseil et le médecin du travail et non pas avoir à faire à deux administrations différentes qui ne se parlent pas.

Revalorisation des montants de prise en charge des appareils médicaux INDISPENSABLES pour les personnes invalides ET handicapées : Fauteuil roulant (électrique), béquilles, cannes et embout de cannes, appareil auditif et tous matériels pouvant apporter un meilleur « confort » de vie.

Prise en charge pour tout RDV médical (spécialiste, médecin traitant), paramédical (kiné, ergothérapeute, orthophoniste, etc.…) et déplacement vers les centres spécialisés (enfants et adultes) des transports VSL / AMBULANCE.

Création d’une plaquette d’informations sur les droits et les aides auxquels peuvent prétendre les personnes en invalidité. Aujourd’hui trop peu de personnes savent quels sont leurs droits et donc ne font pas les demandes.

Création d’un statut d'aidant issu de la parentèle donnant des droits auprès de la Sécurité Sociale et auprès de l’employeur (autorisations d’absence, aménagements du temps de travail).

Au-delà de l’intégration sociale et économique des handicapés, mise en œuvre d’une politique dédiée aux personnes sujettes à des handicaps "non visibles" : aveugles, sourds, muets...

Eradication du maquis administratif imposé aux personnes handicapées.

En exemple, nous avons

- les IME (instituts médico-éducatifs) qui accueillent les enfants et adolescents atteints de handicap mental présentant une déficience intellectuelle liée à des troubles neuropsychiatriques : troubles moteurs et sensoriels, troubles de la communication.

- les ITEP (Instituts thérapeutiques éducatifs et pédagogiques) établissements médico-sociaux qui accueillent les enfants et adolescents ayant des troubles d'ordre psychologique.

- les SESSAD qui prennent en charge des enfants ou adolescents présentant des déficiences intellectuelles ou inadaptés, ou présentant une déficience motrice, ou polyhandicapés.

- les SSEFIS, Service de soutien à l’éducation familiale et à l’intégration scolaire pour les enfants déficients auditifs.

- les SAAAIS (ou : S3AIS), Service d’aide à l’acquisition de l’autonomie et à l’intégration scolaire pour les enfants déficients visuels.

- Les ESAT (établissement et service d'aide par le travail) qui sont des établissements médico-sociaux de travail protégé, réservé aux personnes en situation de handicap et visant leur insertion ou réinsertion sociale et professionnelle.

- Les Foyers de vie ou Foyers occupationnels qui accueillent des personnes adultes dont le handicap ne permet pas ou plus d’exercer une activité professionnelle, y compris en milieu protégé.

- Les MAS (maisons d’accueil spécialisées) ou FAM (foyer d’accueil médicalisé)  qui accueillent des personnes adultes à handicap lourd.

- etc.

Le tout chapeauté par les MDPH (Maisons départementales des personnes handicapées) (au nombre de 104 sur le territoire) chargées en premier lieu via la CDAPH (Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées) d’évaluer le handicap et de juger des prestations auxquelles les personnes handicapées ont droit tels le montant de l’AAH (Aide aux adultes handicapés), de l’AEH (Aide aux enfants handicapés), du droit à un AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire) ou à un AESH (Accompagnant des Elèves en Situation de Handicap), etc. Tandis que l’ALD (Affection Longue Durée) est attribuée par les services de la Sécurité Sociale.

Cette usine à gaz est de plus complexifiée par le fait que les prestations, les prestataires et intervenants sont rémunérés soit par le ministère de la santé, soit la sécurité sociale, soit le ministère de l’éducation nationale, soit les collectivités locales, soit les mutuelles, soit l’AGEFIPH (Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées), etc.

Et notons enfin que nombre de ces établissements affichent souvent des listes d’attente qui se comptent en années.