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Quelles que soient les imperfections de cet inventaire, l’important est de noter l’ordre de grandeur au regard de la dette totale.

Nous sommes au mieux devant un rapport de 1/6ème (1 500 / 9 200).

Cela sous-entend des retraits en chaîne du FMI, de l’UE, la répudiation des actions des sociétés françaises et en conséquence la nationalisation de la plupart d’entre elles (ce qui serait plutôt coûteux), 100 % d’efficacité dans la poursuite des fraudeurs fiscaux, l’arrêt de programmes d’aide économique (réputés ineptes mais parfois réorientables).

Mais il est peu réaliste de pouvoir entreprendre une telle révolution dans un futur proche.

Il est donc plus probable que les sommes récupérables dans un premier temps soient bien moindres - de l’ordre de 400 Milliards d’€ et moins. Ces sommes, même si elles étaient récupérées entièrement, sont, au vu de la dette totale, de ridicules "économies de fond de tiroir" qui ne permettront pas de rembourser 9 200 Milliards d’€.


I
mpossibilité absolue et définitive de rembourser la Dette

De ce constat qui met en évidence l’impossibilité absolue et définitive de rembourser la Dette, s’ensuit la seule conclusion/solution/obligation rationnellement envisageable : Récupérer notre souveraineté monétaire par la capacité redonnée à la Banque de France de frapper monnaie.

Ce qui implique (voir le paragraphe "conséquences" de l’alinéa "Renouer avec le modèle des Trente Glorieuses") :

- la sortie de l’Euro,

- un taux de change de la nouvelle monnaie dévalué par rapport à l’Euro.

Estimation communément admise de la dévaluation suite à la sortie de l’euro : 30 %.

Le taux de change dévalué implique :

Avantages

- croissance notable des exportations et rétablissement de la compétitivité des entreprises françaises

- hausse des prix à l’importation ce qui crée un protectionnisme implicite et protecteur pour les entreprises françaises

Inconvénients

- hausse des prix à l’importation des produits non fabriqués en France et des matières premières importées (dont les carburants)

- Baisse de la valeur des épargnes