Introduction de la perpétuité réelle dans l'arsenal juridique antiterroriste.
L’incarcération des terroristes
En la matière, il existe 2 écueils : les détenus radicalisés,
- s’ils sont ensembles, entrent en émulation mutuelle et s’organisent en vue de leur libération,
- s’ils sont "mélangés" avec d’autres détenus de droit commun, influencent ces derniers au point de les radicaliser à leur tour.
En conséquence, l’incarcération des terroristes se décline en 2 filières.
- Les terroristes condamnés à perpétuité sont incarcérés dans des quartiers dédiés et ne sont en contact qu’entre eux. Ils peuvent s’auto-radicaliser entre eux, ils ne sortiront pas.
- Les terroristes appelés à être libérés un jour sont incarcérés dans des quartiers de détenus de droit commun et leur incarcération se déroule en plusieurs étapes.
Le placement en isolement total en premier lieu et, concurremment, évaluation psychiatrique.
L’immersion parmi les autres détenus sous surveillance ciblée avec vidéosurveillance dans leur cellule.
Suivi psychiatrique intense et identification des repentis potentiels.
Strict suivi des « revenants » de DAECH (et autre groupuscule terroriste) ayant purgé leur peine afin de mieux prévenir de futures tentatives d'attentats.
Réintroduction dans la loi du crime d’indignité nationale et de la peine de dégradation nationale qui lui est liée, pour toute personne reconnue coupable d'avoir apporté une aide directe ou indirecte aux organisations ou pays en guerre contre la France.
Lutte accrue contre les financements en amont du terrorisme pour priver les cellules de leurs appuis et limiter leur développement.